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Publication des résultats de l’Étude nationale sur la déficience visuelle Homère

L’Odyssée de l’Étude nationale sur la déficience visuelle, nommée Homère, est arrivée à son terme.

Lancé auprès du public porteur d’une déficience visuelle en février 2021, ce travail scientifique conçu par une équipe de 4 chercheurs des Universités Lyon 2 et Paris 8 constitue la plus grande étude sur la population déficiente visuelle jamais menée en France : des données inédites sur cette population et des informations pertinentes sur le cadre de vie des personnes ont été obtenues auprès des 1 865 répondants.

Un point de situation réel pour les personnes déficientes visuelles

L’étude Homère a permis d’avoir une connaissance précise de ce qu’est le quotidien des personnes aveugles ou malvoyantes, quels que soient leur âge et leur territoire. Cette étude a également permis d’obtenir un point de situation réel et actuel sur les questions suivantes : dépistage, scolarisation dans un établissement spécialisé, inclusion dans le milieu scolaire ordinaire, accès à l’information et au numérique, études supérieures et activités sportives ou de loisirs, vie sociale, accès aux droits, logement, travail, déplacements, santé, vie sentimentale, parentalité, etc.

A titre d’exemples :

  • A partir de 65 ans moins de 10% des personnes déficientes visuelles sont formées à la locomotion pourtant essentielle pour garder son autonomie.
  • Alors que près de 50 % des personnes aveugles sont au chômage, les obstacles à l’emploi identifiés sont l’inaccessibilité des annonces en lignes et les outils et logiciels non adaptés à ce public.
  • Parmi les 5 à 15 ans : 63 % des répondants n’ont pas accès aux supports de cours adaptés à leur handicap en même temps que leurs camarades.

Un support majeur d’inclusion dans la société civile

Cette étude de grande ampleur, qui impacte directement 1 français sur 35, constitue un point de départ de l’Observatoire de la déficience visuelle, une demande auprès des pouvoirs publics. Cet outil permettra de pérenniser cette démarche participative et d’en faire un support majeur d’inclusion des personnes déficientes visuelles auprès des acteurs de la société civile.

Le colloque présentera la démarche de recherche et les principales informations apportées par l’étude, avec la participation des porteurs de l’étude (associations, Institut national des jeunes aveugles, chercheurs, partenaires).

Télécharger l’étude

Bruno Gendron : « La déficience visuelle est un handicap mal connu »

Source : communiqué de presse

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